Parce qu'il faut bien travailler de temps en temps !

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Drago n'avait pas mis les pieds dans son bureau depuis deux jours. Sa mère l'avait appelé par hibou-express, et lorsqu'elle le faisait, Drago ne pouvait pas ne pas répondre à son appel. Tout ça parce que Lucius était cloué au lit par une petite grippe sorcière. Vraiment, des fois elle faisait peine à voir, la petite euuuh, l'ancienne Narcissa. Il était donc resté deux jours chez ses parents pour essayer de rassurer sa mère. Lucius en avait connu de plus dures, et même s'il n'était plus très jeune il était encore bien solide, et sur ce sujet, Narcissa avait refusé de le croire.

Le ministre était arrivé de bonne heure à Londres, après avoir passé une nuit épouvantable chez lui avec Astoria qui passait devant sa chambre toutes les deux heures... Ce qu'elle pouvait être collante quand elle s'y mettait celle-ci !!

Mais... revenons à nos chapeaux de sorciers... quoique, ce qu'il avait à faire ne relevait pas des chapeaux de sorciers, mais plutôt des gobelins et de leur régulation, trop stricte aux yeux des créatures. Drago était passé au département de la justice magique, voir comment avançaient les dernières affaire. Il travaillait beaucoup avec ce département depuis qu'ils avaient pris en main cette affaire de régulation des créatures magiques étant donné que le directeur du département correspondant (ainsi que ses "employés") étaient surchargés avec les centaures, sirènes et autres elfes de maisons.

A peine avait-il commencé à travailler qu'il avait une cinquantaine de parchemins étalés sur son bureau... Eh oui, même un malefoy peut travailler... Si Granger eeuuuh, Weasley voyait ça, elle en serait surement par terre sur son popotin !
Celà étant... il fallait trouver solution à ce problème... Toutes les créatures magiques avaient dût se donner le verbe... Ils avaient tous été pris de cette envie de liberté en même temps, à quelques jours près... Imaginez bien qu'on ne peut pas régler ces affaires en cinq ridicules petits jours !! Heureusement que cette histoire de chaudrons apparue il y a un mois avait été réglée rapidement.
Penchés sur ses notes, Malefoy Jr I ne voyait pas les secondes passer... quelqu'un pouvait bien entrer il ne l'entendrait surement pas.. quoique maintenant qu'on le dit... il leva la tête et vit...

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2 jours… Cela faisait 2 jours que j’étais à la recherche du ministre. Comme si je n’avais que cela à faire de lui courir après moi ! D’autres ~~hommes~~ chats attendaient que je vienne les fouetter. Mais nan, Monsieur Malefoy avait décidé de s’accorder un petit week-end en famille. Et bien entendu, c’était vers qui que les gens s’étaient tournés ? Vers Bibi bien sûre ! J’avais assez de chose à faire pour qu’on me rajoute le taf du chef en plus ! Mince à la fois, faut arrêter un peu !

Ayant fait du bringue au vigile qui surveillait les allées et venues au ministère, il me prévenu tout de suite quand Drago arriva enfin à son bureau. Il était tant. Je ne pouvais pas attendre plus longtemps. J’avais besoin de la signature au bas d’un document important pour le collège de Poudlard. Je n’avais guère de temps à perdre, devant gérer aussi la faculté. Je devais d’ailleurs faire un discourt cette après-midi là bas, mais aussi vérifier que le premier jour des étudiants Poudlariens se soit bien passé.

Je ne laisserais rien au hasard, rien à la dérive. Je voulais et contrôlais tout ce qui se déroulait. J’étais au courant de tout, et comptais le rester. Comment s’occuper de l’éducation des nouveaux sorciers si l’on ne sait pas ce qu’il se passe au sien de nos écoles ? C’était impossible. Alors du coup, j’avais des yeux et des oreilles partout…

Tandis que je prenais un bon bain chaud, je reçu un hibou de Edward, le vigile. Me dépêchant de m’habiller, je ne pris la peine que d’enfiler une jupe courte, un débardeur [vu la chaleur], avant de transplaner. Je n’avais même pas séché mes cheveux qui vagabondaient de façon très jolie sur mes épaules et dans mon dos. Ni une ni deux, je poussais les grandes portes en bois de chêne, me dirigeant vers le grand portail gardé par deux sangliers. Je transplana une fois arrivée à ce dernier, arrivant au ministère.

Un simple sourire qui se voulait charmeur au vigile – pour le garder dans ma poche -, et me voilà en train de prendre l’ascenseur, direction le bureau du ministre. Mon pas était rapide, et on pouvait entendre mes talons claquer à chaque fois que je les posais par terre. Il ne fallut prêt de 10 minutes pour enfin arriver devant la pièce ou je savais que Drago était. La porte étant ouverte, j’entrais sans même frapper. Fermant tout de même cette dernière derrière moi, je lui posa ma feuille sur son bureau, avant de m’asseoir en face de lui :

- Tu étais passé où bon sang ? Tu devais me signer ça, ya déjà deux jours ! Tu pouvais donc pas attendre avec d’aller voir ta famille ? Surtout que bon, je ne pense pas que j’ai besoin de te rappeler qu’il est impératif que nous mettions tout en place au plus vite… Enfin bref, j’ai juste besoin d’une signature, et après tu pourras aller jouer avec ta femme, ou sa sœur, a toi de voir.

Croisant mes jambes, mon regard se fit un peu dédaigneux. Bah quoi ? Comment ça je ne lui ai pas dis bonjour ? Je le sais et alors ? Qu’est-ce que cela change t-il ? Il me connaissait bien pour savoir quel genre de femme je suis, et d’ailleurs m’aimait pour ça. Il savait très bien que je n’étais pas de seule qui était soumise, mais de seule qui dirigeait. Cela faisait parti de mon charme, et il ne s’en formaliserait pas pour ça. Bien au contraire... A chaque fois que je le voyais, j’aimais le titiller sur sa prétendue femme. Si elle savait… Si elle savait qu’il la trompait avec sa propre sœur, et de temps à autre avec mon même. La pauvre. Elle qui l’aime… On reconnaît de toute façon les gagnantes et les perdantes.

- Au fait, mignon ton fils, il te ressemble beaucoup ‘mon petit canard en sucre’ comme t’appelle Astoria, sympas le surnom, et surtout, très virile. J’ai l’impression de voir un mini toi au château… Espérons qu’il aura ton potentiel et non celui de ta chère épouse…

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Tiens donc.. Solstice... Il aurait dût s'y attendre... Deux jours loin du ministère et ça déferlait de partout... Il mit de côté ses parchemins, attendit la fin de sa tirade pour lui répondre...Il fallait tout mettre au clair, histoire d'éviter les malentendus... enfin, il y en avait forcément, des malentendus... :

"Je n'ai vu ni Dafné, ni Astoria dans ces deux jours. J'étais chez mes parents dans le Wiltshire à régler quelques petits problèmes épineux sur la santé de mon père... enfin, en y réfléchissant, c'est surtout ma mère qui a besoin d'aide. Quant à Scorpius, vu le peu de temps qu'il passe avec sa mère lorsqu'il est à la maison, ce serait étonnant qu'il ressemble à sa mère, grand bien lui en fasse."

Brrr... Elle était remontée, ce qui faisait son charme... Mais là, il était occupé à autre chose. Il regarda le parchemin de la jeune femme... Le lut dans un sourire... Pris une plume qu'il hésita quelques secondes à poser sur le parchemin. Il relut attentivement le parchemin... c'était un effet presque voulut... Mais bon, il avait d'autres parchemins autrement aussi important que celui-ci. Il le signa, sans rechigner.

"Le voilà, ton credo."

Et tout celà dit sur le ton de la plus plate des conversations. Oui, il était habitué à ce genre de bassesse depuis très longtemps. Même s'il avait changé, dans le fond, il était toujours le même... N'est pas Drago Malefoy qui veut !! Ce n'était pas pour rien qu'il jouait double jeu depuis un certain temps !! Enfin, Drago aimait ça, il était.. presque comblé de cette manière, oui presque... Il avait toujours ce petit manque au fond de lui... Qu'il n'avait jamais réussi à combler, et qu'il ne comblerait surement jamais.

En parlant de ça, il avait rendez vous avec deux ou trois conservateurs cet après-midi... On ne refuse jamais une occasion de leur expliquer les choses, et de les remettre dans le droit chemin... Tiens... le jour où il réussirait à en avoir de son côté... réellement entendez, il comptait bien en faire des taupes pour rallier les troupes... Moui, c'était une bonne idée ça... à condition que ça marche... Ah... il fallait aussi qu'il donne les dernieres instructions aux opportunistes... Les dissimuler, taire ce groupe... Rien de plus facile pour le Ministre habitué aux secrets... Et à quoi servirait-il d'en parler puisque pour le moment rien ne se passait... où alors dans le calme le plus absolu ??

Ce qui importait pour le moment, c'étaient les réformes à faire passer plus où moins bruyamment... Il était de toutes manière normal de voir les gens s'inquiéter du devenir de Poudlard... Vu ce qu'était l'Ecole auparavant... les changements pouvaient paraitre inquiétants... pouvaient seulement... car rien en soi n'était dangereux dans tout ce basculement.